Le CCN propose aux artistes en résidence d'ouvrir leurs trainings aux danseurs·euse·s professionnel·le·s du territoire ainsi que toute personne ayant une pratique physique.
Les WE WANT TRAINING prennent des formes multiples selon la démarche de chaque artiste : des échauffements, des mises en mouvement, des cours, des pratiques.... Ces propositions ont lieu le matin de 10h à 11h.
Les WE WANT TRAINING nous invitent à partager, questionner et reconsidérer les pratiques artistiques quotidiennes.
Originaire de la Catalogne, Quim Bigas travaille dans les champs de la chorégraphie et de la dramaturgie. Iel se consacre depuis 2017 à des projets cherchant à questionner le sentiment d’appartenance à travers la danse et le mouvement. Dans ses différentes créations, iel utilise souvent les procédés du documentaire, en cherchant à déployer les possibilités d’une temporalité longue dans la chorégraphie. Depuis 2018, iel est professeur.euse de danse à la Den Danske Scenekunstskolen (Copenhague).
Après une formation en danse classique, la chorégraphe belge Louise Vanneste se dirige vers la danse contemporaine et intègre P.A.R.T.S. à Bruxelles. Elle poursuit sa formation à New-York au sein de la Trisha Brown Dance Company. Sa recherche artistique cherche à élargir les territoires de la danse, en explorant notamment le fonctionnement du végétal et les phénomènes scientifiques en lien avec la géologie et le climat. En parallèle à son travail chorégraphique, Louise Vanneste est engagée dans la pédagogie et la transmission depuis une dizaine d’années.
Originaire de Recife au Brésil et installé en France depuis 2013, Calixto Neto s’est formé au théâtre à l’université Fédérale de Pernambuco, puis à la danse au sein du Groupe Experimental de Danse avant de suivre le master de chorégraphie ex.e.r.ce, du Centre chorégraphique national de Montpellier. Dans ses pièces, il s’emploie à visibiliser les corps et les identités minoritaires et s’intéresse aux danses "périphériques" en marge des circuits institutionnels.
Originaire du Rwanda, Dorothée Munyaneza s’installe à l’été 1994, à l’âge de 12 ans, avec sa famille en Angleterre où elle étudie la musique à la Jonas Foundation (Londres) et les sciences sociales à Canterbury, avant de s’établir en France. Musicienne, auteure et chorégraphe, Dorothée Munyaneza développe une œuvre ardente. Elle part du réel pour saisir la mémoire et le corps, porter les voix de celles et ceux que l’on tait, pour faire entendre les silences et révéler les cicatrices de l’histoire.
Formé auprès de la Compagnie Coline à Istres, puis au Centre chorégraphique national de Montpellier et à P.A.R.T.S, David Wampach développe une démarche personnelle, empreinte d’influences théâtrales et plastiques. Entre rigueur mathématique et démesure burlesque, David Wampach invente des univers contrastés : des plateaux policés, un cadre rigide, une distribution scrupuleuse entre féminin et masculin, des enjeux chorégraphiques ciblés, et derrière l’ordre apparent, l’explosion anarchique des passions.
Chorégraphe et danseuse, Nina Santes envisage la scène comme un espace d’émancipation, de métamorphoses et de liberté. Issue de plusieurs générations d’artistes du théâtre ambulant et de la marionnette, c’est en tant que marionnettiste qu’elle a fait ses débuts sur scène avant de se tourner vers la danse. Elle développe une approche transdisciplinaire, articulant la danse avec le chant, la musique, la relation à la matière et aux objets.
Ola Maciejewska est une chorégraphe née en Pologne et installée en France. Son travail s'intéresse aux frictions entre matérialité et éphémère, le mouvement et ses conditions d'apparition. À la lumière de ces questions, elle produit une lecture critique de l'histoire de la danse. Travaillant sur les convergences entre la danse et les arts visuels, sa série d'œuvres centrée sur les danses serpentines inventées par Loie Fuller engage le spectateur dans une réflexion sur la métamorphose, le monde naturel et la nature hybride de l'incarnation.